Césarienne ou pas, premier bébé ou pas, 20kg en plus ou moins, allaitant ou pas, notre corps se transforme. On a besoin de le soigner, de récupérer, de s’adapter, de s’habituer. Et on a le temps!!!
Projet photo « 4th trimester body »: de très belles et très VRAIES images pour assumer son corps de maman. Judicieusement appelé « 4ème trimestre », dont on parle moins que des 3 autres 🙂 Par Ashlee Dean Wells and Laura Weetzie Wilson.
« Le 4ème trimestre de la grossesse: une période peu connue et peu préparée » (2014): un bon article sur ce quatrième trimestre dont on parle trop peu! Par Ingrid Bayot (sage-femme et formatrice- Québec).
Il existe plusieurs méthodes de rééducation périnéale, dont une naturelle et manuelle, appelée « Connaissance et Maîtrise du Périnée ». En voici une présentation simple sur le site de la sage-femme Cécile Gabard (81).
Pour découvrir le potentiel du périnée (ed. Courrier du livre), par Efféa Aguilera: ce livre s’adresse à toutes les femmes, pas seulement celles qui ont accouché. Vous pouvez avoir un large aperçu des exercices proposés grâce à Psychologies magazine ici.
Épisiotomie: Sur cette pratique banalisée, généralisée et qui s’effectue bien trop souvent sans information de la maman, il y aurait beaucoup à dire et il semble que les langues se délient de plus en plus. J’avais particulièrement apprécié de lire cet entretien avec le chef de la maternité de Nanterre (où le taux d’épisiotomies est de 2,5%), qui milite pour une réduction du nombre d’épisiotomies et pour que cela fasse l’objet d’un vrai débat et d’une vraie remise en question dans la formation et la pratique des obstétriciens. En voici un extrait:
« Pourtant, les femmes se plaignent aujourd’hui de plus en plus de cette pratique douloureuse… » « On ne les écoute pas assez. L’obstétricien se dit qu’elles devraient déjà être contentes que leur enfant naisse en bonne santé. On fonctionne aussi trop sur la peur, ce qui provoque une hyper-médicalisation. Sans épisiotomie, l’accouchement est cinq à dix minutes plus long. Si le bébé n’arrive pas assez vite, les médecins se disent qu’il ne va pas bien, alors ils coupent. C’est la facilité.«
Cela fait partie du débat plus large et de plus en plus médiatisé sur ce qu’on appelle les « violences obstétricales ». Tout récemment (janvier 2018), Marie-Hélène Lahaye (auteur du blog « Marie accouche la ») a publié un livre intitulé « Accouchement: les femmes méritent mieux », dont le Huffington Post parle ici: « Et si les femmes sortaient triomphantes de leur accouchement? ».
Pour les premières futures mamans qui liraient cela, le but n’est pas de faire peur, mais d’encourager à s’informer, en lisant, en parlant autour de soi, et aussi en parlant avec l’équipe médicale qui s’occupera de l’accouchement.
Image vignette: www.4thtrimesterbodiesproject.com